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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 18:40

 

Transmis par Clément Boursin (ACAT France)

 

10/06/2014 à 19:01 Par François Soudan

Crimes rituels : sur l'autel de la puissance et de l'impunité

Enfants kidnappés, albinos massacrés, cadavres mutilés... Pour s'attirer fortune et pouvoir, certains monnaient cher cérémonies macabres ou trafics d'organes. Enquête sur un scandale qui, étrangement, refait surface avant chaque élection.

C'est une litanie fortement déconseillée aux âmes sensibles, un long martyrologue dont les journaux du continent font leur miel, la chronique d'une barbarie ordinaire et terriblement actuelle. Dimanche 25 mai 2014, quartier Mimboman, à Yaoundé, Cameroun : pour la troisième fois en deux semaines, le corps mutilé d'une jeune femme est découvert, gisant dans les broussailles, à quelques dizaines de mètres du terrain vague où, il y a un an et demi, sept de ses soeurs d'infortune avaient été éventrées.

Mercredi 14 mai, province de Simiyu, dans le nord de la Tanzanie : pour la énième fois, la police procède à l'arrestation d'un couple de guérisseurs, meurtriers d'une albinos dont ils avaient prélevé les jambes après l'avoir massacrée à coups de hache.

>> Lire aussi : Swaziland : les Albinos dans la peur des crimes supersitieux avant les élections

État de Benue, sud du Nigeria, le même jour : deux adolescents rescapés par miracle racontent comment ils ont été enlevés sur le chemin de l'école et amenés dans une clairière, où une dizaine de jeunes attachés l'un à l'autre attendaient d'être décapités sur l'ordre d'une vieille femme.

Ibadan, troisième ville du Nigeria, le 22 mars. Une unité antigang donne l'assaut à une bâtisse abandonnée, férocement défendue par des miliciens armés de fusils, d'arcs et de machettes. À l'intérieur de ce que la presse appellera "la maison de l'horreur" : un cauchemar de squelettes, de corps découpés, et quinze prisonniers enchaînés dans un état de malnutrition extrême.

De la Côte d'Ivoire à l'Afrique du Sud, du Togo au Kenya, des enfants, des handicapés, des adultes continuent d'être engloutis dans la spirale mortifère de la fascination pour les valeurs matérielles et les enjeux de pouvoir.

Makokou, chef-lieu de la province de l'Ogooué-Ivindo, lieu de haute concentration fétichiste dans le nord-ouest du Gabon, en février : la police enquête sur le cas d'une douzaine de Camerounaises disparues sans laisser de traces.

Ici comme ailleurs, de la Côte d'Ivoire à l'Afrique du Sud, du Togo au Kenya, des enfants, des handicapés, des adultes continuent d'être engloutis dans la spirale mortifère de la fascination pour les valeurs matérielles et les enjeux de pouvoir.

Les crimes rituels et les trafics d'organes sont devenus un commerce transnational, attractif et florissant où tout s'achète et tout se vend en pièces détachées : coeur, yeux, pénis, clitoris, cerveau, membres, cheveux, ongles, sang, langue... Les organes les plus prisés, donc les plus chers (jusqu'à l'équivalent de 2 000 euros, voire trois fois plus lorsqu'il s'agit de rémunérer en outre l'assassin fournisseur), étant ceux des albinos, des métis, des Pygmées, des jumeaux et de leurs parents. Dans un pays comme le Nigeria, à la pointe de l'innovation mercantile en ce domaine, plusieurs "usines à bébés", où des femmes venaient livrer contre rémunération leur progéniture à des fins de mise en pièces, ont ainsi été démantelées en 2011 et 2012. Personne ne se fait d'illusions : ce n'était là que la partie émergée d'un iceberg de meurtres rituels.

La peur du vampirisme

Partout, le niveau de fréquence de cette criminalité s'accroît brusquement à l'approche des échéances sociales et politiques, surtout par temps préélectoraux. Au Gabon, au Cameroun, dans les deux Congos, en Afrique de l'Est, au Nigeria et jusqu'en Guinée-Bissau, la population vit alors un état de stress permanent. Reviennent le syndrome de la voiture aux vitres teintées qui guette les gamins isolés à la sortie des écoles et la danse macabre des visiteurs nocturnes de cimetières à la recherche frénétique d'ossements humains. On évite les plages et les ruelles mal éclairées. La peur du vampirisme est omniprésente.

Pour fondée qu'elle soit - les exemples de politiciens ayant recours à ce type de pratiques sont nombreux -, cette psychose collective récurrente n'en est pas moins admise comme banale et culturellement intégrée par les populations. Presque toutes les personnalités occupant des postes supérieurs dans la fonction publique, les ministres et en premier lieu les chefs d'État passent en Afrique centrale pour des individus à qui la sorcellerie a été favorable. Et il est courant, à Brazzaville, Libreville, Kinshasa ou Kampala, que la richesse des hommes d'affaires et le pouvoir des politiques soient appréhendés, ainsi que l'a analysé l'universitaire gabonais Joseph Tonda, "sur le schéma de la mise à mort des autres et de leur consommation".

Ce pouvoir sorcier, que l'on détient après avoir "mangé", au sens propre ou occulte, le principe vital d'une victime, voire de son propre enfant, explique souvent aux yeux de l'opinion l'ascension sociale, la fortune, ou encore le maintien indéfini sur le trône présidentiel. Après tout, les chefs d'État africains ne sont pas les derniers à déambuler dans un univers ésotérique et mondialisé peuplé de magie vaudoue ou indienne, de kabbale new age et de talismans chamaniques. L'animal totem d'un Mobutu n'était-il pas la panthère carnivore ?

Dans des pays où le fétichisme politique cohabite avec de très fortes inégalités sociales, il n'est pas étonnant que la classe politique soit systématiquement accusée de commanditer des meurtres rituels.

>> Lire aussi : la sorcellerie au coeur du pouvoir : petits secrets de Palais

Dans des pays où le fétichisme politique cohabite avec de très fortes inégalités sociales et où la réussite dépend beaucoup plus de l'appartenance à une famille et à un clan qu'au travail individuel de chacun, comme au Gabon, en Guinée équatoriale, au Congo voire au Nigeria, il n'est pas étonnant que la classe politique soit systématiquement accusée de commanditer des meurtres rituels, lesquels demeurent généralement impunis, afin de brûler les étapes qui la mènent au sommet.

Fables d'anthropophagie

Certes, nous sommes ici aussi dans le domaine empoisonné des fausses rumeurs, comme celle des "voleurs de sexes", restée fameuse et qui fit des dizaines de victimes innocentes lynchées à mort au Sénégal, au Ghana, au Gabon et au Nigeria, entre 1999 et 2001 - et qui vient de réapparaître à Nkongsamba, au Cameroun, début 2014. Certes, la fable colportée par ses opposants selon laquelle le président équato-guinéen Obiang Nguema aurait pour habitude de dévorer des testicules humains n'a pas plus de réalité que l'anthropophagie attribuée à Jean-Bedel Bokassa ou que le vampirisme des rabbins russes du XIXe siècle, coupables, selon la police du tsar, de confectionner du pain azyme avec le sang des chrétiens.

Il n'empêche : qu'on le veuille ou non, les crimes rituels sont une réalité qu'il convient de dénoncer et de punir, alors que la justice et la police sont trop souvent impuissantes, tétanisées voire complices face à ce phénomène en pleine expansion. Il serait également souhaitable, sauf à courir le risque de voir leurs analyses constamment démenties par les faits, que les diplomates, ONG, institutions financières et médias occidentaux sortent de leurs prismes européo-centrés et prennent sérieusement en compte cette "autre Afrique" au sens large, surtout lorsqu'ils prétendent décrypter les trajectoires des politiciens et les élections pluralistes.

Ces croyances et leurs expressions parfois tragiques s'imposent à tous les acteurs de la scène politique et économique africaine, y compris à ceux - et ils sont nombreux, particulièrement dans les sphères dirigeantes - passés experts dans l'art de renvoyer à leur interlocuteur venu du Nord le visage et le langage que ce dernier attend d'eux. Peau noire, masques blancs...

Du pain bénit pour la presse

Les images de mauvaise qualité étalées en une des quotidiens sont insoutenables, le titre sans équivoque : "Crimes rituels", l'expression fait vendre. Entre fantasme et réalité, les récits et les conclusions les plus hasardeuses noircissent une presse avide de sensations fortes et qui trouve sans difficulté un lectorat paranoïaque. Cette brusque flambée de notoriété est récente, explique François Ndjimbi, directeur de la rédaction de Gabonreview.com : "Avant la diffusion d'un reportage intitulé Les organes du pouvoir sur Canal+, puis l'intervention de la première dame du Gabon, ces crimes étaient traités normalement dans les pages des faits divers." Depuis, les histoires se sont multipliées, au risque de conclure au crime rituel un peu vite. Au Cameroun, un homme d'affaires a été jeté en pâture à l'opinion publique par un ministre, ruinant durablement la réputation du businessman. Tout récemment, dans le cadre des expulsions de migrants RD Congolais du Congo-Brazzaville, certains d'entre eux ont été accusés sans preuve par les médias d'avoir volé des enfants à des fins rituelles. Michael Pauron

 

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10/06/2014 à 18:53 Par Élise Esteban, à Libreville

 

 

Crimes rituels : sur l'autel de la puissance et de l'impunité

Au Gabon et au Cameroun, les autorités avaient promis la fin de l'impunité après une série d'assassinats liés à des crimes rituels en 2013. Las, un an plus tard, la justice reste incapable de juger les commanditaires.

Achille Obiang Ndong, 33 ans, a disparu lors d'une partie de chasse à Oyem le 13 août 2012. Le corps de ce Gabonais n'a jamais été retrouvé, mais ceux qui l'accompagnaient ce jour-là ont par la suite reconnu avoir prélevé ses yeux, sa langue, son sexe, ses orteils et ses oreilles pour 800 000 F CFA (1 220 euros), raconte sa soeur, Arlette, qui s'est battue pour découvrir la vérité. Achille est une victime parmi d'autres des crimes rituels qui frappent régulièrement les pays d'Afrique centrale. Au nom de croyances ancestrales, le macabre marché des "pièces détachées" alimente la fabrication de fétiches censés donner pouvoir, force ou argent. Dans l'imaginaire de ceux qui y croient, plus la victime a souffert, plus grande sera la puissance du futur talisman.

Les bourreaux présumés d'Achille croupissent aujourd'hui en prison. Durant leurs interrogatoires, ils ont dénoncé un gendarme comme complice ainsi qu'un sénateur en tant que commanditaire. Mais "ceux-là n'ont jamais été entendus par la justice, et il n'y a toujours pas eu de procès", explique Arlette, qui élève désormais son neveu de 2 ans devenu orphelin. Ses yeux las trahissent une profonde rancoeur à l'endroit du système judiciaire. "Je n'y crois plus", soupire-t-elle.

Longtemps niés, les crimes rituels, principalement au Gabon et au Cameroun, n'ont été admis que récemment par les autorités.

Prison à perpétuité sans possibilité de remise de peine

Longtemps niés, les crimes rituels, principalement au Gabon et au Cameroun, n'ont été admis que récemment par les autorités. L'an dernier, des vagues d'assassinats et la découverte, en l'espace de quelques mois, de corps d'adolescents mutilés ont suscité dans les deux pays une psychose inédite, relayée et amplifiée par les médias et les réseaux sociaux.

En mars 2013, le corps sans vie d'Astride Atsame, 7 ans, est retrouvé sur une plage de Libreville. C'est le scandale de trop. Quelques semaines plus tard, des milliers de personnes descendent dans les rues de Libreville pour dénoncer l'inertie des pouvoirs publics. Le président Ali Bongo Ondimba ne peut rester indifférent et, à l'issue de la marche, s'exprime au micro d'une tribune dressée aux portes du palais. "Les barbares ne gagneront pas", assure-t-il. Et d'annoncer un durcissement des sanctions encourues pour les crimes avec prélèvement d'organes : prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine. Une révision du code pénal créant une nouvelle catégorie de crimes "à but fétichiste" est également envisagée. Côté camerounais, Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication, monte lui aussi au front, en septembre 2013, pour annoncer qu'un "gang" de huit criminels a été "identifié et démantelé" et qu'une instruction a été ouverte après une vague d'assassinats qui a frappé le quartier Mimboman, à Yaoundé, fin 2012 et début 2013. Sept victimes, des jeunes filles âgées de 15 à 25 ans, ont été dénombrées.

Détention préventive et non-lieu

Las, un an après, "rien n'a changé" au Gabon, s'agace Jean-Elvis Ebang Ondo, président de l'Association de lutte contre les crimes rituels (qui en a recensé une quarantaine en 2013), dont le fils de 12 ans a été tué et mutilé en 2005 : "J'ai quinze dossiers de familles de victimes sur les bras, aucun n'a abouti." Plusieurs procédures judiciaires sont pourtant en cours dans les deux pays. Mais si des meurtriers présumés ont été arrêtés - voire, pour certains, condamnés -, les commanditaires, souvent suspectés d'être des personnes influentes désireuses de grimper dans la hiérarchie sociale ou d'intégrer les plus hauts cercles du pouvoir, restent largement impunis. "Les puissants ne risquent pas grand-chose, ils continuent à se nourrir de nos enfants avant chaque élection, avant chaque remaniement", assure Jean-Elvis Ebang Ondo.

Un exemple ? Arrêté en juin 2013, Gabriel Eyéghé Ekomié, sénateur gabonais du Komo-Kango, était accusé d'avoir promis 20 millions de F CFA à l'assassin d'une fillette de 12 ans, en 2009, en échange des organes génitaux de l'enfant. Il n'a jamais été jugé. Après neuf mois de détention préventive, il a été libéré en mars, bénéficiant d'un non-lieu.

Il peut y avoir plusieurs intermédiaires entre le commanditaire et l'exécutant.

"Le juge a besoin de preuves et il est très difficile d'établir des liens entre l'auteur et l'instigateur", se défend Sidonie Flore Ouwé, procureure de la République. L'avocat gabonais Jean-Paul Imbong-Fadi confirme : "Il peut y avoir plusieurs intermédiaires entre le commanditaire et l'exécutant. Ainsi que des dénonciations calomnieuses, car il suffit de donner l'ordre à l'exécutant, s'il est arrêté, de désigner une autre personnalité politique." Il déplore également "le manque de moyens". "Nous sommes à peine capables de relever les empreintes digitales", avoue-t-il, en soulignant "la nécessité de former des enquêteurs spécialisés".

Les marabouts mieux payés que les avocats

Reste que, justice fonctionnelle ou pas, les croyances populaires ont la vie dure. "Que voulez-vous faire quand l'irrationnel domine ? C'est comme ça depuis toujours, déplore l'avocat camerounais Hippolyte Meli Tiakouang. Avant de s'attaquer aux humains, il y a une dizaine d'années, on faisait des sacrifices d'animaux, et ce jusque dans le palais de justice de Yaoundé. Au cours de certaines procédures, les marabouts sont mieux payés que les avocats !"

 

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10/06/2014 à 18:47 Par Ifrikia Kengué, à Brazzaville

 

 

 

Crimes rituels : sur l'autel de la puissance et de l'impunité

Au Congo, les crimes rituels sont connus sous le nom de kata-kata ("trancher", en lingala). Le phénomène est répandu, mais la justice peine à traduire les coupables en justice.

D'octobre 2011 à mai 2013, une série de meurtres avec prélèvement d'organes génitaux et de sang a secoué la ville de Ouesso, dans le nord du Congo. Visant des femmes se rendant seules dans leurs plantations, ils ont fait une douzaine de victimes, jusqu'à l'arrestation de six suspects, dont le maire de la commune, détenu aujourd'hui à la maison d'arrêt de Brazzaville.

Au Congo, les crimes rituels sont connus sous le nom de kata-kata ("trancher", en lingala). À la fin des années 1980, déjà, des rumeurs sur des enlèvements d'enfants avaient rythmé le quotidien des Brazzavillois. Entre 2005 et 2011, la capitale avait recensé une série de meurtres avec mutilation. Et en 2011, les images d'une femme enceinte tuée et mutilée avaient provoqué une telle psychose que des écoles avaient demandé aux parents de récupérer personnellement leurs enfants à la sortie des cours. Les voitures aux vitres teintées avaient été interdites. Et un homme soupçonné de trafic d'ossements humains avait été lynché par une foule en colère dans le 1er arrondissement.

Si, dans d'autres pays africains, les crimes rituels visent les albinos, les jumeaux ou les handicapés, au Congo ils ciblent généralement des femmes.

Le phénomène kata-kata connaît une recrudescence à l'approche de chaque élection. Si, dans d'autres pays africains, les crimes rituels visent les albinos, les jumeaux ou les handicapés, au Congo ils ciblent généralement des femmes. Certains cas ont attiré l'attention de la justice, mais les enquêtes sont souvent dans l'impasse. En octobre 2013, l'Association pour les droits de l'homme dans l'univers carcéral (Adhuc) a exhorté le ministère public à poursuivre la procédure judiciaire contre les auteurs et complices présumés dans le cadre de l'affaire de Ouesso et à prendre des mesures pour empêcher son éventuelle délocalisation.

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commentaires

C
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M
Les crimes rituels sont intolérables et contraire à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948.
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